Si l’on note des phobies concernant des animaux en particulier (comme la cynophobie ou la peur des chiens, ou encore l’ailurophobie ou la peur des chats), il y a également la peur des animaux en général, ou la zoophobie.
La zoophobie, les symptômes :
La zoophobie peut se manifester par le fait de craindre les animaux, ou encore par le fait de ne pas se sentir à l’aise en leurs présences. Dans certains cas, certains animaux sont plus redoutés que d’autres. Les animaux sont alors classés des plus phobiques aux moins phobiques. Dans d’autres cas, les animaux sont tous craints les uns comme les autres, à un « degré similaire ».
Sinon, on peut parler de zoophobie en présence des symptômes suivants :
– La personne est particulièrement angoissée quand elle est en présence d’un ou certains animaux. Cela peut même aller jusqu’à la « simple » vue d’animaux sur photo ou à la télé.
– La personne évite systématiquement les animaux.
– La personne a des pensées dites intrusives en lien avec des animaux.
– La personne est victime de crise de panique à la vue d’animaux, se manifestant par une accélération du rythme cardiaque, des tremblements, de grosses sueurs…
La zoophobie, une phobie particulièrement handicapante
En comparaison avec la phobie d’un animal en particulier, la zoophobie est particulièrement handicapante. En effet, ne serait-ce que les animaux domestiques, il y en a pratiquement partout. La personne victime de zoophobie aura alors du mal à aller chez des proches ou des amis qui en ont, et peut même ne plus avoir le « courage » de s’y rendre. Dans les cas les plus extrêmes, la personne n’osera plus sortir de chez elle puisqu’elle risque de rencontrer des d’animaux dans la rue. Vient alors l’isolement, la dépression…
Le traitement de la zoophobie :
Le traitement de la zoophobie dépend de chaque cas. Le thérapeute devra ainsi « éclaircir » en premier lieu plusieurs points : le patient craint-il de la même façon tous les animaux, quels animaux il craint le plus, à quand remonte sa peur des animaux… La technique utilisée prendra alors en compte toutes les informations reçues et peut donc être différente d’un patient à un autre.