La brontophobie, ou la peur excessive du tonnerre et de l’orage, peut être prise comme anodine, et pourtant elle peut entraîner de grandes souffrances pour les personnes qui en sont victimes. Aussi, pour pouvoir comprendre cette phobie et les personnes qui en souffrent, nous allons nous y pencher et voir en premier lieu ses manifestations.
Comment se manifeste la brontophobie ?
Par temps d’orage, beaucoup d’entre nous sursautent « un peu » au fort grondement du tonnerre, mais cela en « reste là ». Par contre, pour les personnes victimes de brontophobie, la peur est incontrôlable, elles se sentent grandement menacées et ce, à la fois psychologiquement et physiquement par le tonnerre.
Et comme pour la manifestation des autres phobies, au « moindre » orage, le brontophobique aura de grosses sueurs, tremblera de tout son corps, et aura la sensation de s’étouffer, de manquer d’air. Quand la crise de panique est trop intense, il en arrive même que la personne s’évanouisse. C’est ainsi que pour « se protéger du tonnerre », non seulement la personne fermera par exemple tous les volets de sa maison, mais ira en plus se réfugier dans une pièce où il n’y a pas de fenêtre (par exemple les toilettes), là où elle entendra le moins possible le grondement du tonnerre qu’il craint tant. La phobie devient ainsi un réel handicap puisqu’il est hors de question de sortir par temps d’orage, même pour aller travailler.
Combattre la brontophobie :
Si dans toutes les phobies, les personnes qui en souffrent préfèrent l’évitement, « l’exercice » est difficile pour celles qui sont victimes de brontophobie. En effet, ne serait-ce que de par les activités professionnelles, on ne peut déménager à chaque fois que la saison des orages approche dans son lieu de vie. Il faut alors combattre « le mal » pour s’en sortir.
Pour cela, l’une des approches les plus adéquates pour vaincre la brontophobie, c’est la thérapie cognitive et comportementale. Les causes profondes de la phobie sont analysées, les fausses craintes sont enlevées, et le patient est accompagné dans l’affrontement progressif de sa peur.