L’apiphobie se définit par la peur irraisonnée des abeilles,
Mais aussi des bourdons, des frelons ou encore des guêpes, bref des insectes pouvant piquer.
Quand parle-t-on d’apiphobie ?
Lorsque l’on est allergique aux abeilles, il est tout à fait normal de prendre ses précautions et de les éviter. Toutes les personnes non allergiques et non victimes d’apiphobie gardent leur sang froid, en présence de tels insectes. En effet, elles savent que ces derniers ne piquent que lorsqu’on les menace ou qu’ils se sentent en danger.
Toutefois, pour certaines personnes, la simple vue d’une abeille peut provoquer des crises de panique se traduisant par des palpitations, des sudations, ou encore l’évanouissement ou la paralysie temporaire. Au-delà de la piqure, elles craignent la douleur que cela peut provoquer, et surtout un éventuel étouffement conduisant à une mort lente et agonisante. C’est ainsi qu’elles éviteront à tout prix les endroits susceptibles d’y en avoir. Dans certains cas, la personne souffrant d’apiphobie refusera même le simple fait de manger dehors, ou tout au « mieux », le fera avec des insecticides.
Comment combattre l’apiphobie ?
L’apiphobie est classée parmi les phobies simples ou spécifiques. Son traitement est donc assez rapide, notamment grâce à la thérapie comportementale et cognitive.
Comme pour les autres phobies, il s’agit en premier lieu d’identifier et de surmonter les « fausses idées » qui ont permis à l’apiphobie de s’installer. Le patient se rendra alors compte que c’est sa peur de l’abeille qui l’emporte dans sa tête et qui fait que l’insecte est pour lui un danger, alors qu’il n’en est pas un réellement. Par la suite, le thérapeute accompagnera la personne à affronter progressivement sa peur. Bien évidemment, il ne s’agit pas d’exposer cette dernière, en tout cas pas tout de suite, en présence de « réelles » abeilles, mais de procéder d’abord par l’imagination. D’ailleurs, avant même cette étape, quelques techniques de relaxation sont apprises à la personne, pour éviter les crises de panique.
D’une manière générale, de réelles avancées sont constatées au bout de 3 à 4 séances de traitement de l’apiphobie par la thérapie cognitive et comportementale.