L’amaxophobie, ou la peur de conduire,
L’amaxophobie figure parmi les phobies qui nous empêchent de vivre le confort que nous offre l’évolution. En effet, il faut reconnaître qu’il est souvent bien pratique de déposer ses enfants à l’école, ou encore de faire ses courses en voiture. Mais comment combattre ce mal ? Pour y répondre, nous allons tout d’abord voir comment se manifeste cette peur irraisonnée et quelles peuvent en être les causes, les origines.
Les degrés d’amaxophobie :
Tout d’abord, il y a les personnes qui n’arrivent même pas à démarrer la voiture. En effet, dès qu’elles se mettent au volant, les sueurs, les tremblements, les palpitations surgissent… pouvant aller jusqu’à la perte de connaissance.
D’autres parviennent à démarrer la voiture et à conduire mais les crises de panique surviennent parfois, devant un obstacle, dans les embouteillages, à l’entrée d’un tunnel…
Sinon, pour certains amaxophobes, la peur irraisonnée ne s’installe que quand elles ont des passagers à bord de la voiture.
Les éventuelles causes de l’amaxophobie :
Parmi les différentes origines de l’amaxophobie, il y a le traumatisme. Il peut s’agir d’un accident de voiture dont la personne a été victime, ou le fait qu’elle en a été témoin. D’ailleurs, la manière dont les médias et les réseaux sociaux rapportent les accidents de voiture fait qu’ils sont d’autant plus spectaculaires de nos jours.
A part cela, il y a les étapes difficiles de la vie qui affaiblissent la personne et qui favorise l’installation de la phobie de conduire.
A noter : comme pour l’ensemble des phobies, certains amaxophobes préfèrent l’évitement. évidemment, cela risque d’aggraver l’amaxophobie car si au début la personne a simplement peur de conduire, elle peut « finir » par craindre même les transports en commun.
Combattre l’amaxophobie :
La base pour vaincre sa peur de conduire, c’est, bien sûr, de parfaitement maîtriser les techniques pratiques de conduite, le code de la route, mais aussi la manière de conduire des gens du pays ou de la région où l’on veut conduire, ces deux derniers paramètres pouvant varier d’un endroit à un autre.
Si avec une telle maîtrise la personne n’arrive toujours pas à conduire, l’approche d’un spécialiste est alors nécessaire. En effet, dans ce cas, il faut d’abord déterminer l’élément déclencheur de la phobie, si d’autres troubles y sont associés… Et selon les déductions, des entretiens théoriques, un accompagnement est alors nécessaire.