A l’inverse des pyromanes, il y a les personnes qui ont une peur excessive du feu. Celles-ci sont victimes de ce que l’on appelle la pyrophobie.
La pyrophobie, une peur irraisonnée handicapante.
La peur du feu est normale, même naturelle. En effet, cela nous empêche notamment de « jouer » avec, au risque de nous brûler ou de créer des accidents. On affiche donc une prudence devant le sujet, sans qu’on ait toutefois une peur irraisonnée, pouvant conduire à ne plus vouloir en « manipuler ».
Pourtant, c’est le cas des personnes victimes de pyrophobie : leur peur intense et « injustifié » du feu et de se faire brûler les conduisent à vouloir s’en éloigner à tout prix. Notamment, ils éviteront toute source de feu comme le « simple » briquet ou les « inoffensives » allumettes. Mais aussi, il leur sera très difficile, voire même impossible de regarder du feu, même en images ou en vidéos. Le côté « ridicule » de leur peur, les personnes pyrophobes en sont conscientes, mais ne peuvent malheureusement pas s’en défaire d’eux-mêmes dans la plupart des cas.
La phobie constitue alors pour la personne un véritable handicap dans la vie quotidienne, pour ne parler du fait que c’est par le feu que la mère ou le père de famille prépare à manger à ses enfants, si ce n’est pour elle / lui-même.
Le traitement de la pyrophobie :
Le traitement de la pyrophobie se fait en fonction de son intensité. Aussi, le psychologue va tout d’abord évaluer les conséquences que la phobie a entraînées dans la vie personnelle de l’individu et dans sa vie sociale. Il va également essayer de remonter à l’origine de la phobie pour en déterminer l’ancienneté et pour remédier à ses causes profondes.
Différentes techniques sont alors possibles pour surmonter la pyrophobie, dont l’approche cognitive et comportementale. Notons d’ailleurs qu’une fois que la personne est réellement décidée à vouloir se passer de sa peur, le traitement se passe relativement bien et la phobie est surmontée plus ou moins rapidement.