Aquaphobie : peur de l’eau
Comme toutes les personnes phobiques, celles victimes d’aquaphobie, ou la peur de l’eau, vivent de réelles frustrations. En effet, quoi de plus frustrant que de regarder les autres à la plage ou à la piscine sans « pouvoir » se jeter à l’eau, de ne pas pouvoir accompagner son enfant pour jouer dans l’eau ou pour lui apprendre à nager…
La personne victime d’aquaphobie tentera alors d’y remédier, consciente que sa peur est irraisonnée (ce qui peut, d’ailleurs, accentuer la frustration). Souvent, elle recherche des solutions en dehors des thérapies auprès des spécialistes. Selon le degré de la peur, cela peut être plus ou moins efficace.
Les limites de « l’auto thérapie » de l’aquaphobie :
Face à l’aquaphobie, certaine personne vont essayer de « se forcer ». Mais à un certain degré de la peur, cela ne fera que renforcer celle-ci.
Il en est de même pour les stages proposés en piscine. Si un travail sur les pensées négatives de la personne n’a pas été effectué au préalable, l’aquaphobie risque de devenir encore plus intense.
Sinon, il y a les différentes techniques de relaxation qui, dans le cas où la phobie est déjà assez soutenue, ne peuvent à elles seules apporter un résultat, en tout cas durable.
Le traitement de l’aquaphobie :
Le moyen le plus « sûr » pour traiter l’aquaphobie, c’est de recourir à une thérapie auprès d’un spécialiste, tel qu’un psychologue. En effet, comme nous l’avons vu, les « autres » techniques peuvent renforcer davantage la peur de l’eau. Il sera alors encore plus difficile pour la personne de surmonter sa peur. Or, il faut savoir que pris en charge par un spécialiste au plus tôt, l’aquaphobie se traite assez facilement et rapidement, celle-ci étant classée dans les phobies dites simples.
La première étape du traitement consiste à remédier aux pensées « négatives » du patient par rapport à l’eau. En effet, l’aquaphobie ne vient pas d’elle-même, l’eau étant associé par le sujet à un danger. Ensuite, la deuxième étape consiste à apprendre au patient à affronter sa peur, sans toutefois se forcer. Les différentes techniques de la thérapie comportementale et cognitive trouvent alors tout leur intérêt.