claustrophobie – Peur des espaces confinés
La claustrophobie figure parmi les phobies les plus connues et qui concernent le plus de personnes. Et il faut savoir que pour un claustrophobe, la peur peut aller au-delà du « simple » espace clos, pouvant handicaper considérablement la personne.
De quoi ont réellement peur les claustrophobes ?
La claustrophobie peut ne pas se limiter seulement à la peur des espaces clos. En effet, il arrive également que le claustrophobe ne soit pas du tout à l’aise dans les transports en commun (notamment l’avion et le métro), et même dans les pièces renfermées telles que les caves et les greniers, ou encore les toilettes.
La peur réside surtout dans le fait de manquer d’air, et donc de s’étouffer. D’ailleurs, quand la crise de panique est trop grande, il en arrive que la personne claustrophobe ne soit plus capable de respirer, comme s’il manquait effectivement d’air.
Qu’est-ce qui peut conduire à la claustrophobie ?
La claustrophobie peut trouver son origine dans différents facteurs.
Tout d’abord, il y a le traumatisme vécu, comme le cas, par exemple, d’une personne ayant été enfermée dans un placard sombre étant petite, puisque « soi-disant » punie.
Toutefois, il faut noter qu’un grand nombre de personnes deviennent claustrophobes, sans avoir jamais connu de traumatisme auparavant. D’ailleurs, il se peut très bien qu’une personne n’ayant jamais eu peur de prendre l’ascenseur, peut en avoir après une crainte « irraisonnée ».
A part cela, la claustrophobie peut faire suite à une naissance difficile. Parfois, le nouveau-né est resté dans le col de sa mère « plus longtemps », et c’est cela qui conduit à la claustrophobie, une fois l’âge adulte atteint.
Sinon, notamment pour les psychologues évolutionnistes, la claustrophobie peut trouver son origine, en tout cas au moins en partie, dans le patrimoine génétique.
Comment vaincre la claustrophobie ?
Nous l’avons vu, la claustrophobie peut devenir pour une personne un véritable handicap. En effet, de là à prendre les escaliers pour se rendre au dernier étage d’un grand immeuble, ou encore de « perdre un temps fou » sur la route alors que quelques heures d’avion suffisent pour un long voyage, il y a de quoi vouloir s’en passer de cette phobie.
Aussi, dès que de tels obstacles à une vie « moins compliquée » se manifestent, il est important de consulter un spécialiste. Cela est plus « raisonnable », puisque même si certaines personnes arrivent à avoir le courage d’affronter par elles-mêmes la peur, les crises de paniques peuvent être « incontrôlables » (le cœur qui s’emballe ainsi que la respiration, les vertiges…)
L’hypnose est souvent efficace pour guérir de la claustrophobie car elle permet d’accéder directement à l’inconscient, où se trouvent souvent les causes profondes de ce trouble. En utilisant des techniques d’induction hypnotique, un praticien peut aider une personne à se détendre profondément et à accéder à des expériences précédentes qui pourraient avoir contribué à la claustrophobie.
Pendant l’état hypnotique, la personne peut reprogrammer ses pensées et ses émotions associées à la claustrophobie, et ainsi se libérer de cette peur excessive. Par exemple, un hypnotiseur peut suggérer que la personne se sente à l’aise et en sécurité dans des espaces confinés, et lui fournir des techniques spécifiques pour aider à gérer l’anxiété qui se manifeste lors d’une crise de claustrophobie.
L’hypnose peut également aider à créer de nouvelles associations positives avec les espaces confinés, renforçant ainsi une vision plus calme et détendue de ces situations. En répétant ces suggestions et en renforçant les nouvelles associations pendant plusieurs séances, l’hypnose peut contribuer à éliminer progressivement la claustrophobie.
Il est important de noter que les résultats de l’hypnose peuvent varier d’une personne à l’autre, et qu’il est généralement recommandé de consulter un professionnel de la santé qualifié pour un traitement approprié de la claustrophobie.